Et pendant ce temps là.....à Cannes...

Publié le par PF

Et pendant ce temps là.....à Cannes...
Au moment où j'écris ces lignes, Quentin Tarantino danse avec Uma Thurman sur le tapis rouge, jolie façon de fêter les 20 ans de la palme d'or qu'il avait obtenu pour "Pulp Fiction".

 

Le film va être projeté sur la plage ce soir. Tarantino est d'ailleurs en pleine actualité, il présentera demain le film de clôture, une version restaurée de "Pour une Poignée de dollars" by Sergio Leone, hommage du festival aux 50 ans du western italien. Pour continuer avec Quentin, 2 anecdotes, en conférence de presse, le réalisateur a annoncé avoir assez de scènes de "Django Unchained", pour effectuer un montage télé de 4 heures. Cette version pourrait être diffusée en mini-série. La deuxième anecdote nous vient de l'inénarrable Jean-Luc Godard, qui au micro de France-Inter a donné sa vision de Tarantino: "Comme on le disait au 18e siècle, c'est un faquin, un pauvre garçon". Le metteur en scène américain qui a appelé sa société de production "A Band Apart" en hommage au saltimbanque suisse appréciera.
 

Revenons à la compétition, hier Xavier Dolan a livré un véritable uppercut à la sélection avec son film "Mommy". Une nouvelle fois, il a fait appel à Anne Dorval et à Suzanne Clément, les deux formidables comédiennes qui jouaient dans son premier film, "J'ai tué ma mère" (2009), et ce sont 12 minutes d'applaudissements qui ont salué la présentation hier soir.
 

Le deuxième film d'hier "Jimmys Hall" de Ken Loach a été bien accueilli. A noter que c'est le 13 ème film du réalisateur a être présenté ici, et cette histoire d'un jeune irlandais qui rentre au pays pour aider sa mère à s'occuper de la ferme familiale, ne marquera pas plus que ça la filmographie de ce grand réalisateur.
 

Aujourd'hui étaient projetés les 2 derniers films de la compétition. Que ce soit "Sils Maria" d'Olivier Assayas ou le film russe "Léviathan", il est un peu tôt pour savoir si ils seront des candidats sérieux, mais les deux films ont été bien accueillis (surtout le Assayas, qui du coup devient peut être la meilleure chance française.)
 

Avant de se quitter, et de se retrouver demain, en début d'après midi pour les pronostics, et en soirée pour le palmarès, Cultur'Actu souhaite rendre hommage à Gilles Jacob. Président du festival depuis 2001, il en avait été le délégué général de 1978 jusqu'à sa présidence. Grâce à lui le festival a prospéré de façon incroyable.
 

Nous nous souviendrons longtemps de sa gentillesse et de sa verve cinéphile. Au revoir et à bientôt Gilles.
Et pendant ce temps là.....à Cannes...

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